Forum Iris & Bulbes

j'ai exactement le même cas ( et les mêmes images) sur une quinzaine de variétés différentes: des TB et des IB, tous transplantés l'an passé.
Pourriture (moisissure?) grise à la surface,duveteuse comme du velours, un peu comme celle qu'on trouve à la surface des "vrais" saucissons.
Le corps du rhizome est mou, jaune, sans parasites à l’intérieur.
Il n'y a pratiquement aucune odeur.
La où j'en suis de mes recherches, ce qui ressemble le plus a cette maladie est qualifiée de "Pourriture grise du rhizome" due à un champignon appelé Botrytis convolutea.
cette maladie serait favorisée par une période froide prolongée, avec un gel entre 0 et -5°, ce qui a été le cas ici pratiquement tout l'hiver.
Il me semble que les variétés repiquées les plus tardivement ont été les plus touchées, ainsi que celles sous lesquelles j'ai découvert des galeries de rongeurs lors du désherbage: en gros celles où les racines ont eu le plus de difficulté à bien s'implanter. ATTENTION, ce n'est qu'une observation saisonnière, pas une vérité définitive.

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Mais c'est une observation fondée. Cela vaut pour la pourriture grise comme pour la bactérienne. Le problème c'est que les fongicides autrefois actifs contre le botrytis sont aujourd'hui interdits (peltar, benlate). Il faut curer et désinfecter, ensuite pulvériser un fongicide, sans garantie...

J'ai trouvé un autre "demi-cas" ailleurs, en terre cette fois-ci, mais il reste une partie du rhizome et les feuilles sont normales. J'ai bien enlevé tout ce que j'ai pu et du coup, j'ai traité tous mes iris avec un traitement total pour rosiers....il comprend un fongicide et un insecticide à durée de 3 semaines ce qui ne devrait pas poser problèmes aux abeilles je l'espère ! Mais à cause de cette espèce de chenille, j'ai eu des doutes et j'ai préféré agir....
Oui, ta description correspond à la mienne sauf au sujet des racines, le second iris étant dans un billon de terre rapportée et très souple....

Daniel a dit :

Le corps du rhizome est mou, jaune, sans parasites à l’intérieur.

il est mou, jaunâtre, mais sec et spongieux (pas comme du pourri)....

merci pour le lien, je viens de regarder...
Ce n'est pas le même "asticot" ou "chenille" qu'il y avait sur mon iris... c'était plus grand et gris foncé et tout doux comme une chenille sans poils! Bref... il n'y avait aucun dégâts au niveau des racines et pas de galerie dans le rhizome; simplement la pellicule de moisi qui recouvrait la surface était soulevée au bout du rhizome et je pense que la bête "hibernait" là... c'est pour ça que j'ai dit qu'elle était opportuniste, elle a peut-être grignoté un peu l'extrémité mais je n'en suis même pas sûre.... les 80 % du rhizome jusqu'aux feuilles ne comportaient aucune trace de grignotage ou de galerie et les racines étaient en bon état, ce qui n'empêche que tout le rhizome était sec, léger, spongieux.... je ne peux pas en dire plus, je ne sais pas....
Le 2è rhizome à moitié atteint a été curé et exposé le plus possible à l'air, il semble aller bien pour l'instant.
Suite au traitement total que j'ai effectué dans la foulée, j'ai trouvé une 2è chenille identique et un perce-oreille morts.
Quelqu'un peut-il me dire ce que font les perce-oreilles dans les iris ? J'en ai souvant trouvé à la base des feuilles tapis entre 2 feuilles bien serrées....? Il y en a beaucoup.... représentent-ils un danger pour l'iris ??
Merci à ceux qui savent de m'éclairer....

Les perce-oreilles s'attaquent particulièrement aux iris anciens, précisément à cause de forme de leurs sépales (en oreille de cocker)

Ils font quoi comme attaque ?

Excuse Lisa, mais je n'ai pas résisté …
C'était le 1er avril !

Bravo !! Tu m'as bien eue !! je ne voyais pas le rapport avec la forme et surtout j'en ai trouvé dans les iris modernes....
En redevenant sérieux, est-ce qu'on peut répondre à ma question ?
S'il y a une réponse connue....