Forum Iris & Bulbes

Il serait utile de recenser les vecteurs de la pourriture bactérienne. On a évoqué les taupins (sur le sujet "taupins" voir ce site canadien : http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/00-048.htm ou encore, celui de l'INRA : http://www.inra.fr/les_recherches/exemples_de_recherche/lutter_contre_les_taupins).
Mais j'ai découvert sur un rhizome en voie de pourriture (Brown Lasso) de tout petits vers qui ressemblaient à des asticots en miniature. Par quelle bestiole ont ils été pondus ? Mystère. Ce qui est sûr c'est qu'il n'y a (à mon avis) guère d'autre solution qu'utiliser un désinfectant du sol. Mais avec tous les inconvénients de ce genre de produit… La désinfection à la vapeur n'est pas envisageable pour les particuliers.

Je n'ai pas encore rencontré ces minujscules vers, mais est-ce bien sûr qu'ils sont à l'origine de la pourriture ou n'est-ce pas tout simplement qu'un insecte est venu pondre sur un debut de pourriture ?

Bonjour Jean-Luc

Difficile à dire. Ce que je constate, c'est que les feuilles commençaient à jaunir, que la base était pourrie (odeur caractéristque de la pourriture bactérienne et que ça grouillait de vers.
Il faudrait d'autres observations pour tirer des conclusions définitives

J'ai fait le même constat que Gérard et découvert ces fameux petits vers blancs dans la zone en putréfaction. Mais, comme le dit Jean-Luc, je pense qu'ils étaient là à titre de consommateurs. La pourriture sur organismes vivants engendrent toujours cette invasion d'asticots.
Sur ce même sujet, je me pose 2 questions :
- Y a-t-il une saison pour la pourriture des rhizomes ?
- Peut-on imaginer que les taupes véhiculent quelque chose de propice à l'attaque bactérienne ? (sur mes 2 derniers cas de pourriture, les rhizomes étaient limitrophes de galerie)

Ça n'est pas une chanson de Bobby Lapointe, mais un constat récent.

En allant à la cueillette des cèpes, je me suis rendu compte que beaucoup de ces champignons étaient farcis de ces petits asticots, très semblables à ceux que j'ai rencontrés sur le rhizome de 'Brown Lasso'.

Ce qui me ramène à la question de Jean-Luc. Dans le cas des cèpes, les asticots ne s'installent pas sur la pourriture du champignon, mais leur intrusion provoque à terme la pourriture. Même constat dans ma pelouse avec des Agarics, sains le matin, liquéfiés le soir. Cette pourriture est elle de type bactérien ? Je n'en sais rien.

En tout cas, je pense que l'on ne peut pas éliminer la piste "asticot" comme vecteur potentiel de la bactérie Erwinia carotovora…

Je cherche Brown Lasso depuis si longtemps !!!
On peut envisager quelque chose l'an prochain Gérard ? Ton prix sera le mien bien sûr !!
En espérant que les asticots et autres bactéries auront épargné quelques rhizomes !!

Hélas. J'ai acheté cette année un rhizome de cette variété que j'ai possédée par le passé et que j'aimais beaucoup. Sur le rhizome pourri et curé, il reste un départ de pousse dont je ne sais pas s'il viendra à se développer. Au mieux il te faudra attendre un an voire deux avant que la multiplication permette de t'en envoyer un bout !

Bonjour ,
Géraed ta comparaison avec les champignons ..... est un peu aventureuse !!!!!
En effet les champignons ne sont que le prolongement sexuel et disséminatoire de centaines de mètre de mycelium !!!! Leur durée de vie n'exède pas en moyenne plus de 24h , mais ce ne sont que des organes ..... Ils servent par contre de nourriture à de nombreux animaux et les mouches y pondent car ils sont odorants ....comme les rhizomes d'iris en putréfaction !!!!
Aprés différentes sortes de mouches sont attirées par la pourritures suivant l'origine animal , végétale ou champignon (non les champignon ne sont pas de vrai végétaux ).
Pour me répéter les bactéries qui attaquent vos iris sont présentent naturellement dans le sol et sur les iris , dans le cas ou l'iris est faible ou affaibli par une cause externe ( taupin , maladie cryptogamique , remue ménage des taupes .......) elles détruisent ce dernier car il ne peut plus lutter .
Bon courage , @@@+++ Gabs

Une chose est sûre et vérifiée, c'est le taupin qui perce l'iris et ensuite la pourriture s'incruste mais jamais un taupin ne s'attaquera a un iris pourri.
On peut facilement le vérifier sur la culture de la pomme de terre.

Autre certitude les produits vendus aujourd'hui en jardinerie ne luttent plus contre le taupin, inutile de vous décarcasser a en chercher. Si vous avez encore la chance d'avoir une coopérative agricole qui ait l'amitié de vouloir vous en vendre alors vous pouvez en acheter mais attention ce sera de la grosse quantité et votre terrain sera dénué de tout ver de terre pendant au moins un an.

Pour le taupin j'ai deux ou trois petit truc d'un ami , ancien responsable d'un jardin de cocagne .
La larve de taupin affectionne les sol humide et compact et vit sur les 10 premier cm du sol . Donc aérer le sol par binage et griffage dérange les taupin . Sablé les sols trop argileux .
En lutte bio , on peut amender avec des tourteaux de ricin (poison) , élimination des taupins et vers blancs , éloigne les mulots et les taupes . enfouir pour ne pas risquer l'empoisonnement des animaux domestiques .
Le purin de consoude a des vertus antiseptique et permet de lutter contre les maladies du sols et contre les parasites .
La monoculture et l'utilisation d'engrais chimiques favorisent le développement des insectes et maladies .

Beaucoup de réponses et plus encore de questions.

Je sais Gab, que ce qu'on appelle 'champignons' ne sont que des carpophores et que l'essentiel du champignon est souterrain (le mycelium). Il n'est pas vrai que la durée de vie des carpophores soit en moyenne d'une journée. Même si la pousse est rapide, certains champignons peuvent rester présents au moins une semaine. Ce que mon observation m'a montré, c'est que les asticots en question étaient présents sur des sujets âgés comme sur des sujets très jeunes (de la taille d'un bouton). Je crois que l'humidité résiduelle et une chaleur forte (le temps de ces jours derniers) ont favorisé la prolifération des vers. Où pond la mouche pour que les vers pénètrent dans le champignon, je ne sais pas, d'autant que selon les précimens l'atteinte commence par le chapeau ou par le pied.
Est-il si absurde que cela que d'oser une comparaison avec ce que j'ai constaté sur un rhizome d'iris ? D'autant que -je persiste- l'attaque sur les champignons n'est pas une attaque issue d'une ponte sur un organisme en décomposition (j'ai trouvé de petits asticots dans de petits cèpes (des "bouchons de champagne") par ailleurs très fermes).
Donc pour moi la question mérite d'être posée et examinée : les vermisseaux qui se trouvent sur mon rhizome sont ils vecteurs de pourriture (ouvrant des orifices qui peuvent servir d'hébergement à la bactérie [comme le font les taupins] ou hôtes opportunistes d'une plante en décomposition. (sachant que 24 h plus tôt, il n'y avait aucun signe de pourriture sur l'iris en question).
Je ne cherche pas à défendre une quelconque théorie ni à croire à la génération spontanée. Ce que je cherche c'est à confronter des expériences, avant de tirer des conclusions. Le fait que les champignons ne soient pas à proprement parler des végétaux (dépourvus de chlorophylle et donc hétérotrophes) ne change pas grand chose à l'affaire.

Cordialement

Gérard

Les asticots sont coriaces ....meme sur de la chair fraiche ....
Que de questions peuvent naitre d'une plaie ....
C'est trés bien de cogiter et de faire cogiter ses camarades iridophiles . Merci Gérard c'est un bon exercice d'échange ou l'on apprend plein de choses des uns et des autres .
Que pense tu de la lutte bio ??? Ca a l'air intéressant .
A trés vite , Gabs

Sur la lutte bio, j'ai été très interessé par les explications d'Alix de Saint-Venant dans son potager du chateau Valmer (Vouvray). Les résultats sont assez spectaculaires. Pour ma part, je suis peu interventionniste dans un secteur de maraîchage où l'on traite à la tonne. Les parasites de toute sorte ont bien compris, ils se réfugient chez moi. J'ai 4 pommiers et je crois pas pouvoir ramasser une seule pomme qui ne soit pas malade.
Le traitement bio (qui n'est pas le laissez-faire) me prendra sans doute beaucoup de temps. Mais j'ai déjà les abris naturels à insectes, les bosquets à oiseaux, les nichoirs à mésange…

Je pense que Gabs est dans le vrai. Chez moi, il y a très probablement un rapport entre les taupes ...et la pourriture, aussi curieux que cela puisse paraître. Tous les rhizomes atteints étaient proches de taupinières ! Non seulement les 2 derniers dont je fais état plus haut, mais également ceux des mois derniers. J'ai notamment 50 iris alignés le long d'un mur. Un seul iris attaqué pour le moment à cet endroit... et une taupinière à 30 cm. La seule taupinière à cet endroit. Devant ma véranda, j'ai aussi un parterre qui n'a jamais souffert de la moindre pourriture... Je n'y ai jamais vu de taupe non plus !
Certes, les taupins jouent sans doute un rôle important (le même rôle que les ...taupes ?), mais quel est ce rôle nocif ??? Affaiblissement de la plante dont parle Gabs ? Certains plants attaqués ne montrent aucun signe de faiblesse ! Et comment un taupin pourrait-il affaiblir un pied bien en terre ?
L'idée émise que la galerie creusée par le taupin serait la porte d'entrée d'Erwina reste bien sûr valable...mais si vraiment les taupes avaient une quelconque responsabilité... de quel ordre serait cette dernière ?

Pégase , la taupe endommage le système racinaire en fouissant la terre ....et donc une variété faiblarde est la proie d'erwinia !!!