[Gerard Raffaelli]

Bonjour

Pour tous ceux que la question de la consanguinité intéresse, la lettre d'information de la SFIB qui sera envoyée aux adhérents courant avril (début) comprendra deux articles sur la question dont un de Lynn Markham qui explique ce qu'on peut en attendre et ce qu'on obtient. Dans un autre, Jean Claude Jacob fera part de son expérience en la matière et des résultats (intéressants) qu'il a obtenus.
Il reste à ceux qui ne sont pas adhérents et que ça intéresse à prendre leur carte pour la modique somme de 30 € !

[Jean-Luc Gestreau]

Gerard Raffaelli a écrit:

Personnellement, je crois que comme on n'apporte pas de gènes nouveaux, on ne peut en attendre de la nouveauté .

là je suis d'accord, on risque de "tourner en rond" en effet et on a sans doute moins de chance d'avoir une "nouveauté" qu'avec 2 iris differents

[Gerard Raffaelli]

La génétique des iris tétraploïdes est quelque chose de très complique. Mais si l'autofécondation est aussi peu pratiquée, il doit y avoir des raisons.
Personnellement, je crois que comme on n'apporte pas de gènes nouveaux, on ne peut en attendre de la nouveauté .

[Jean-Luc Gestreau]

ggjp a écrit:

Merci Gerard, donc en définitif l'autofécondation n'apporte rien à la fleur originelle et les semis sont même inférieurs.

pas forcement, n'oublions pas que même avec des croisement entre 2 iris differents le proportion d'iris "inferieurs" aux parents ou n'apportant rien de nouveau depasse largement les 90% ....on peut donc avoir aussi dans ce cas là de tres belles surprises , c'est la loi de la génétique.

[GABS GARDEN]

Trés hatif comme conclusion , ce serait une bonne question à poser à Mr Blyth .

[ggjp]

Merci Gerard, donc en définitif l'autofécondation n'apporte rien à la fleur originelle et les semis sont même inférieurs.

[Gerard Raffaelli]

L'objet de l'hybridation (en principe) c'est d'apporter à un iris les qualités d'un autre pour l'améliorer (tenue, substance, branchement, couleur etc.)
Dans le cas d'une autofécondation, on ne modifie pas le patrimoine génétique, on n'apporte rien et de fait je me demande même si on ne retranche pas. Les fécondations par les bourdons dans des massifs de même variété, m'ont toujours donné des iris très inférieurs à leurs parents.

[ggjp]

ok, merci Jean Luc

[Jean-Luc Gestreau]

Avec des iris anciens il est peut-être possible d'avoir des rejetons à peu pres identiques, et encore j'en doute un peu, par contre avec les iris plus recent, issus de dizaines, voir centaines de croisement successifs, c'est quasiment impossible de les stabiliser ( génétiquement parlant) ou alors sur u tres tres long terme peut-être.

[ggjp]

D'accord, car au final en stabilisant les gènes sur plusieurs générations on pourrait presque faire du semis un moyen de multiplication à l'identique c'est bien ça?
Ceci ne présente t'il pas des avantages pour créer un gène dominant en hybridation?

[GABS GARDEN]

C'est plutôt réservé à d'autres plantes surtout les légumes , c'est comme cela qu'ont été selectionnées les variétés anciennes de tomates que l'on peut encore cultiver de semi aujourd'hui .
On a jamais cherché cela pour les iris car cela se fait sur une dizaine de générations de plantes issues d'un seul semi .....ou alors c'est resté discret .

[ggjp]

merci Gabs! C'est une pratique peu courante non? Je n'en ai jamais entendu parler ni observer de tels croisements.

[GABS GARDEN]

On devrait garder les caractéristiques de la lignée . En étant trés pointu sur les choix on peut même sur plusieurs générations en fixer certaines , branchement ,couleurs, périodes de floraisons . Mais là c'est de la génétique sur long terme .....

[ggjp]

Ma question va sans doute en faire sourire certains mais je la pose quand même... Quel est le résultat d'un croisement où une variété est à la fois père et mère? Des semis proche du parent?
Merci