Auteur Message
Joséphine85
MessagePosté le: Mar 18 Déc 2012, 14:41    Sujet du message:

c'est probablement les 3
sylvain
MessagePosté le: Lun 17 Déc 2012, 17:39    Sujet du message:

Les iris (les grands)plantés sous des arbres, non seulement ne se développent pas normalement, mais encore refusent de fleurir et présentent un feuillage prostré, sans consistance, comme s'il avait été écrasé par le poids d'un animal qui se serait couché dessus. Est-ce le manque de lumière, l'insuffisance d'eau, ou de nutriments dans le sol ? J'ignore, mais je constate.
Joséphine85
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 19:56    Sujet du message:

irisémoi, irisenligne excusez-moi tout les 2 je n'ai pas fait de recherches mais juste de mémoire...
Jean-Luc Gestreau
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 18:00    Sujet du message:

Alors sur le point precis de recouvrir les rhizomes avec des cailloux, je peux apporter ma contribution: il y a quelques années j'avais loué une maison avec des parterres d'iris dans le jardin, le locataire a recouverte les rhizomes de cailloux car il trouvait celà "plus joli" , malheureusement les iris ont périclités en quelques années seulement.J'ai reussi à en sauver car ils étaient bien enracinés mais ils étaient devenus minuscules et ne fleurissaient plus. J'ai eu aussi le cas d'un autre locataire qui avait recouvert de cendres les rhizomes pour empêcher les herbes de pousser et dans ce cas le résultat a été bien pire car comme vous pouvez l'imaginer la pourriture s'est installée, et ils ont presque tous disparus.
Gerard Raffaelli
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 17:39    Sujet du message:

Bonsoir
J'ai évoqué dans mon blog "Irisemoi" le fait que malgré la perte d'ensoleillement, des iris plus ou moins envahis par l'herbe avaient, moins que les autres, souffert de pourriture. J'avais émis l'hypothèse que cela pouvait venir de la consommation de l'excès d'azote par les adventices. Mais ce n'est qu'une hypothèse. Il faudrait d'autres expériences pour l'affiner et pouvoir éliminer d'autres facteurs ( nature du sol, résistance des variétés, exposition, etc.)
Pour vérifier si c'est la lumière qui, via la photosynthèse agit sur le rhizome ou bien la chaleur prodiguée par l'ensoleillement qui agit, il faudrait ici encore faire des expériences (par exemple en recouvrant le rhizome de petits galets noirs capables d'emmagasiner la chaleur et de la restituer)
Joséphine85
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 16:39    Sujet du message:

je ne discute pas le rôle du rizhome, je m'interroge sur sa relation avec le soleil. Ce post est à double "détente", la deuxième partie étant que le rhizhome "fonctionnant" sans "obligatoirement" 6-7 heures de soleil, il supporte la présence, à proximité, d'adventices qui par leurs mychorizes participent à sa protection contre erwinia et autres malfaisances. Entre autres je fais référence au iris q=sauvages et à je crois irisenligne qui a eu des iris en bonne santé dans un massif pas entretenu alors que les autres étaient mal (?).
Si je me trompe sur toute la ligne c'est pas grave j'irai rendre visite cette après-midi à mes hémérocalles... Laughing
sylvain
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 16:09    Sujet du message:

D'accord avec Jean-Luc.
Joséphine85
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 15:27    Sujet du message:

je réfléchis Very Happy
Jean-Luc Gestreau
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 14:17    Sujet du message:

Même si mes cours de botanique sont loin , j'en ai quand même encore de tres bons souvenir. Pas d'accord avec Joséphine sur le rôle predominant des feuilles , le rhizome quand à lui est une tige qui peut être soit souterraine soit affleurer la terre, de par sa structure le rhizome participe donc à la photosynthèse ( mécanisme tres compliqué dans ce cas là comme le souligne Gérard) quand il est en partie à l'air libre, ce qui explique que les iris continuent à enmagasiner des reserves même quand les feuilles ont été coupées .Pour ce qui est des racines, sans racines c'est la mort assurée de la plante une fois que les reserves sont épuisées. Cette année ou j'ai eu quelques attaques de maladie sur les feuilles, je n'ai pas constaté que les iris touchés avaient des racines plus petites que les autres.
Gerard Raffaelli
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 13:47    Sujet du message:

Le rhizome, c'est de la feuille transformée
Joséphine85
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 13:11    Sujet du message:

Mon idée iconoclaste est que le rizhome n'a pas le rôle déterminant qu'on veut lui faire jouer et que sa dépendance au soleil n'est pas si importante que cela: par exemple les iris sauvages perdus dans les herbes d'une prairie elle aussi sauvage fleurissent aussi, bien qu'à l'ombre...
Aimable précision: Les racines ne font que les courses et les feuilles leurs envoient les biftecks = Peu de feuilles > peu de bifteck > petites racines... Beaucoup de feuilles > gros biftecks > grosses ou beaucoup de racines
Gerard Raffaelli
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 11:12    Sujet du message:

La photosynthèse est une des sources de nourriture de la plante, mais ce n'est pas la seule. Sinon les organismes sans chlorophylle (champignons par exemple) ne pourraient se développer.
Pour les iris, les racines puisent dans le sol les nutriments indispensables. La façon dont le rhizome transforme l'énergie solaire qu'il reçoit met en jeu des mécanismes plus complexes. Il faudra un plus long développement.
Pour en revenir aux racines et en réferer à mon expérience personnelle, je pense que meilleur est le développement racinaire, meilleures sont les perspectives de croissance et de floraison de la plante. Un iris avec peu de racines fleurira peut-être sur le stock accumulé dans le rhizome, mais se multipliera mal, voire (à la surprise de l'amateur) finira par crever. A l'inverse, et sans méconnaître le rôle de la photosynthèse, j'ai vu des iris fauchés à 6 cm du sol repousser et fleurir sans problème l'année suivante.
Pour résumer on dira quand même que si l'on peut réunir les trois conditions suivantes :
-un emplacement ensoleillé
-un feuillage sain
-un sol riche capable de nourrir le rhizome

on a des chances d'être satisfaits.

Ceci dit, tout est affaire de mesure : un feuillage trop abondant est souvent le signe d'un excès d'azote et parfois les feuilles poussent au détriment des fleurs.
Joséphine85
MessagePosté le: Dim 16 Déc 2012, 10:49    Sujet du message:

je pose cette question parce que je trouve que techniquement on donne trop d'importance à cette relation et qu'on oublie uu peu le rôle du feuillage.
Mais ma question reste posée.
Joséphine85
MessagePosté le: Sam 15 Déc 2012, 12:45    Sujet du message: Rizhome et soleil

Est-ce que quelqu'un peut faire état d'une étude scientifique démontrant le rôle du rizhome et plus particulièrement de sa dépendance avec le soleil?

Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group