[Gerard Raffaelli]

Je peux difficilement répondre pour Dolce, car, acquis en 2011, il n'a pas fleuri ce printemps. Mais sa caractéristique principale, issue d' I.Aphylla, c'est un branchement très bas. Il semble aussi qu'il émette plusieurs tiges.
C'est sûr (et c'est ce que j'évoquais) la "fonte" des fleurs d'iris est un inconvénient majeur (surtout pour les violets et les bleus). Mais, si l'on prend soin de couper chaque fleur en fin de vie, on en fait de magnifiques bouquets. Il fut un temps ou Iris en Provence en procurait au fleuriste Lachaume (place de la Madeleine à Paris).
Je suis d'accord avec Jean-Luc. Il faudrait aussi travailler sur une durée de floraison plus longue. Mais les recherches en hybridation portent d'abord sur autre chose.

[sylvain]

Le type 'Dolce' ne va-t-il pas dans ce sens ?
Je ne suis pas certain que l'iris, quel que soit le cas, soit une bonne fleur pour le bouquet. Non seulement chaque fleur est de courte durée, mais quand elle se fane, elle fond littéralement, laissant s’égoutter son liquide intercellulaire, bourré de pigments anthocyaniques bleus, qui tache irrémédiablement tout ce qu'il atteint. Par dessus le marché, dès qu'elle ne voit plus la lumière du jour, la fleur perd très vite de sa couleur...

[Jean-Luc Gestreau]

Je crois que si on veut en faire une "fleur coupée" pour les bouquets c'est surtout la durée de "vie" de la fleur qu'il faudrait pouvoir allonger, 3 jours c'est trop peu pour une fleur à bouquet.

[Gerard Raffaelli]

Un constat fait par un de nos adhérents et les misères de la météo, m'ont suggéré une réflexion sur ce que pourrait être une des objectifs de l'hybridation.
Sur une touffe d'iris, un pied présentait la particularité, à partir d'un seul rhizome d'offrir une multitude de tiges peu branchues.
Dans mon jardin, battu par la pluie, les fleurs se fanaient assez rapidement offrant un spectacle assez peu esthétique
Enfin, dans un vase où se trouvaient quelques tiges d'iris, le spectacle des fleurs fanées s'égouttant sur la table en taches de couleur me laissaient penser que décidément, il y avait mieux que les grands barbus comme fleur coupée.
D'où cette idée, à l'encontre de toutes les recherches effectuées en matière d'hybridation : et si, au lieu de rechercher à augmenter le nombre de boutons par tige (au risque d'avoir des fleurs qui se chevauchent de façon disgracieuse), on cherchait à augmenter le nombre de tiges par rhizome, avec le moins de fleurs possible sur chaque tige ?
Cela ferait de l'iris une merveilleuse "fleur coupée", comme peuvent l'être les pivoines, par exemple, auxquelles elles pourraient se mélanger harmonieusement dans les bouquets.
Un rêve, sans doute. mais qu'en pensez vous ?